photo C'est comme ça ! Table ronde : héritages en mouvement

C'est comme ça ! Table ronde : héritages en mouvement

Danse - Bal - Cabaret

Château-Thierry 02400

Le 25/09/2025

En ouverture de la Traversée dédiée à Irène Tassembédo, figure majeure de la danse contemporaine africaine, cette table ronde propose un moment d’échange autour de la transmission, de la création et de l’héritage artistique. Irène Tassembédo y prendra la parole aux côtés de trois chorégraphes qu’elle a formées au sein de son école EDIT (École de Danse Irène Tassembédo) à Ouagadougou au Burkina Faso : Ladji Koné, Tatiana Guerra Nacif et Clément Nikiéma. Ensemble, ils et elles reviendront sur leurs parcours respectifs, les influences partagées, les gestes transmis, et la manière dont chacune s’en est emparée pour construire une écriture chorégraphique singulière. Ce dialogue intergénérationnel mettra en lumière les chemins d’émancipation que permet l’acte de création. Les quatre chorégraphes présenteront également leurs spectacles lors de la Traversée, donnant voir, par la scène, la diversité et la vitalité d’un héritage en mouvement, entre enracinement et réinvention.

photo C'est comme ça ! Bii Yéndé + Sian

C'est comme ça ! Bii Yéndé + Sian

Danse - Bal - Cabaret

Château-Thierry 02400

Le 25/09/2025

Bii Yéndé Clément Nikiema Bii Yéndé, « L’enfant seul » en mooré (langue du Burkina Faso) est le reflet poignant d’une réalité souvent méconnue et pourtant douloureusement présente : celle de l’abandon. Il se présente comme un solo de danse contemporaine puisant son inspiration dans les racines mêmes de la culture burkinabè, à travers un conte traditionnel. Sur scène, chaque mouvement, chaque geste, est imprégné de cette douleur profonde et de cette quête désespérée d’appartenance. Sian Tatiana Gueria Nade Lorsqu’un silence assourdissant s’est abattu sur des violences subies, c’est un geste d’une puissance inouïe que de commencer à soulever le couvercle pour tenter de s’en affranchir. Le solo Sian, mot qui signifie « cicatrice » en wobé (langue de Côte d’Ivoire), emprunte ce chemin de reconstruction. La danseuse et chorégraphe Tatiana Gueria Nade y partage une histoire intime, qui se lie avec force à l’existence de toutes les femmes dans les sociétés patriarcales.